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 هذا المواضوع مخصص لكل ما تريده للرواية " La Boite a Merveilles

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hicham004
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hicham004


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مُساهمةموضوع: هذا المواضوع مخصص لكل ما تريده للرواية " La Boite a Merveilles   هذا المواضوع مخصص لكل ما تريده للرواية " La Boite a Merveilles I_icon_minitimeالجمعة أكتوبر 30, 2009 1:05 pm

Résumé général de l'œuvre
Le narrateur adulte, miné par la solitude commence son récit pour mieux
comprendre sa solitude qui date depuis toujours. Il présente ensuite
les locataires de Dar chouafa : lalla kenza la voyante ( au
rez-de-chaussée), Driss el Aouad , sa femme Rahma et leur fille zineb
(au premier étage) et fatma Bziouya au deuxième étage).Il évoque le
souvenir du bain maure et de sa Boite à Merveilles où les objets qui
s'y trouvent lui tiennent compagnie . Puis, il relate le souvenir d'une
dis**** entre sa mère et Rahma.

En revenant du m'sid , le narrateur trouve sa
mère souffrante.. Lalla Aicha son amie, vient lui rendre visite et
réussit à la convaincre de rendre visite à Sidi Boughaleb.A la fin de
cette visite, sidi Mohamed est griffé par un chat. Fatigué , le petit
enfant ne va pas au m'sid et nous décrit les matinées à la maison tout
en évoquant l'origine de ses parents, et le souvenir de Driss le
teigneux, l'apprenti de son père.

Le narrateur raconte sa journée au Msid . le
soir, remarquant que Fatima Bziouiya s'éclaire avec une lampe à
pétrole, Lalla Zoubida insiste pour que son mari lui en achete une, ce
qui est fait le lendemain. Ensuite, Il évoque le souvenir de la
disparition de zineb, et comment sa mère réussit à la retrouver à la
maison des Idrissides. Rahma, en guise de louange à Dieu, prépare un
repas pour les mendiants. Toutes les voisines y participent de bon
cœur.

Les premiers jours de printemps, Lalla Zoubida et
son fils rendent visite à lalla Aicha. Sidi mohamed profite de
l'occasion pour jouer avec les enfants des voisins .Lalla Aicha raconte
ensuite à son amie les malheurs de son mari avec son associé
Abdelkader. Le lendemain, La mère rapporte ce récit malheureux à son
mari. Celui-ci va évoquer devant le petit sidi Mohamed le souvenir
d'Abdellah l'épicier qui racontait des histoires.

Un mercredi, le Fquih explique à ses élèves ses
projets pour Achoura. A la maison, Lalla Zoubida ne se fatigue pas à
raconter les malheurs de Lalla Aicha à Fatima, puis à Rahma leur
faisant promettre de garder le secret. Ensuite, le narrateur relate le
souvenir de la mort de Sidi Md Ben Tahar. Ayant assisté à la scène, le
petit enfant fait un cauchemar la nuit.

Pendant les préparatifs pour Achoura au Msid, le
fquih organise le travail et forme des équipes. Le petit Sidi Mohamed
est nommé chef des frotteurs .Le matin suivant, il accompagne sa mère à
la kissaria pour acheter un nouveau gilet. De retour chez lui, sidi
Mohamed se dis**** avec Zineb.Sa mère se met en colère. Triste et pris
de faim,, le petit enfant plonge dans ses rêveries. Le narrateur nous
rapporte ensuite l'histoire de Lalla khadija et son mari l'oncle Othman
racontée aux voisines par Rahma.

la veille de l'Achoura, les femmes s'achètent des
tambours et Sidi Mohamed une trompette. Il participe au Msid aux
préparatifs de la fête. Le lendemain , il accompagne son père chez le
coiffeur où il écoute sans interêt les conversations des adultes.

Le jour de l'achoura, le petit enfant se réveille
tôt et met ses vêtements neufs avant d'aller au m'sid célébrer cette
journée exceptionnelle.. Après le repas, Lalla Aicha vient rendre
visite à la famille du narrateur.

Après l'Achoura, la vie retrouve sa monotonie.
Mais avec les premiers jours de chaleur, la mère déclare la guerre aux
punaises. Un jour, le père du narrateur décide d'emmener sa femme et
son fils au souk des bijoux pour acheter des bracelets . Accompagnée de
Fatma Bziouya, la famille du narrateur arrive au souk des bijoutiers
mais le père se trouve le visage tout en sang après une bagarre avec un
courtier. Lalla Zoubida,superstitieuse, ne veut plus ces bracelets,
elle pense qu'ils portent malheur. La mère raconte à lalla Aicha la
mésaventure du souk. Sidi Mohamed tombe malade.

Le père a perdu tout son capital. Il décide de
vendre les bracelets et d'aller travailler aux environ de Fès. Sidi
Mohamed souffre toujours de fièvre. Le départ du père est véu comme un
grand drame . Un jour, la mère rend visite à son amie Lalla Aicha qui
lui propose d'aller consulter un devin : Si elArafi .

le narrateur évoque le souvenir du voyant Si
Elarafi. Lalla Zoubida rentre chez elle tout en gardant le secret de la
visite... elle décide de garder son enfant à la maison et de l'emmener
chaque semaine faire la visite d'un marabout.

Un matin elle reçoit la visite d'un envoyé de son
mari. Lalla Aicha vient prie son amie de lui rendre visite le lendemain
parce qu'elle a des choses à lui raconter.

Chez Lalla Aicha, les femmes discutent. Elle
reçoit la visite de Salama, qui raconte son rôle dans le mariage de Si
Larbi avec la fille du coiffeur et les problèmes du nouveau couple..

Le narrateur dans ce dernier chapitre raconte le
retour de son père. Sidi Mohamed raconte à son père les événements
passés pendant son absence. Le père du narrateur apprend que M.Larbi
s'est séparé avec sa jeune épouse.. Sidi Mohamed, toujours aussi
solitaire qu'au début et aussi rêveur, sort sa boite à merveilles et se
laisse bercer par ses rêves
Résumé chapitre par chapitre L’hiver

Chapitre I
-Dar Chouafa
Deux éléments déclenchent le récit
: la nuit et la solitude. Le poids de la solitude. Le narrateur y songe
et part à la recherche de ses origines : l’enfance.Un enfant de six
ans, qui se distingue des autres enfants qu’il côtoie. Il est fragile,
solitaire, rêveur, fasciné par les mondes invisibles. A travers les
souvenirs de l’adulte et le regard de l’enfant, le lecteur découvre la
maison habitée par ses parents et ses nombreux locataires. La visite
commence par le rez-de-chaussée habité par une voyante. La maison porte
son nom : Dar Chouafa. On fait connaissance avec ses clientes, on
assiste à un rituel de musique Gnawa, et on passe au premier où Rahma,
sa fille Zineb et son mari Aouad, fabricant de charrues disposaient
d’une seule pièce. Le deuxième étage est partagé avec Fatma Bziouya.
L’enfant lui habite un univers de fable et de mystère, nourri par les
récits de Abdellah l’épicier et les discours de son père sur l’au-delà.
L’enfant de six ans accompagne sa mère au bain maure. Il s’ennuie au
milieu des femmes, Cet espace de vapeur, de rumeurs, et d’agitation
était pour lui bel et bien l’Enfer. Le chapitre se termine sur une sur
une querelle spectaculaire dont les acteurs sont la maman de l’enfant
et sa voisine Rahma.


Chapitre II

-Visite d’un sanctuaire
Au Msid, école coranique, l’enfant
découvre l’hostilité du monde et la fragilité de son petit corps. Le
regard du Fqih et les coups de sa baguette de cognassier étaient source
de cauchemars et de souffrance. A son retour, il trouve sa mère
souffrante. La visite que Lalla Aicha, une ancienne voisine, rend ce
mardi à Lalla Zoubida, la mère de l’enfant, nous permet de les
accompagner au sanctuaire de Sidi Boughaleb. L’enfant pourra boire de
l’eau de sanctuaire et retrouvera sa gaieté et sa force. L’enfant
découvre l’univers du mausolée et ses rituels. Oraisons, prières et
invocations peuplaient la Zaouia. Le lendemain, le train train
quotidien reprenait. Le père était le premier à se lever. Il partait
tôt à son travail et ne revenait que tard le soir. Les courses du
ménage étaient assurées par son commis Driss. La famille depuis un
temps ne connaissait plus les difficultés des autres ménages et
jouissait d’un certain confort que les autres jalousaient.


Chapitre III

-Le repas des mendiants aveugles
Zineb, la fille de Rahma est
perdue. Une occasion pour lalla Zoubida de se réconcilier avec sa
voisine. Tout le voisinage partage le chagrin de Rahma. On finit par
retrouver la fillette et c’est une occasion à fêter. On organise un
grand repas auquel on convie une confrérie de mendiants aveugles.
Toutes les voisines participent à la tâche. Dar Chouafa ne retrouve sa
quiétude et son rythme que le soir.


Le printemps

Chapitre IV
-Les ennuis de Lalla Aicha
Les premiers jours du printemps
sont là. Le narrateur et sa maman rendent visite à Lalla Aicha. Ils
passent toute la journée chez cette ancienne voisine. Une journée de
potins pour les deux femmes et de jeux avec les enfants du voisinage
pour le narrateur. Le soir, Lalla Zoubida fait part à son mari des
ennuis du mari da Lalla Aîcha, Moulay Larbi avec son ouvrier et associé
Abdelkader. Ce dernier avait renié ses dettes et même plus avait
prétendu avoir versé la moitié du capital de l’affaire. Les juges
s’étaient prononcés en faveur de Abdelkader. L’enfant, lui était
ailleurs, dans son propre univers, quand ce n’est pas sa boîte et ses
objets magiques, c’est le légendaire Abdellah l’épicier et ses
histoires. Personnage qu’il connaît à travers les récits rapportés par
son père. Récits qui excitèrent son imagination et l’obsédèrent durant
toute son enfance.


Chapitre V

L’école coranique.
Journée au Msid. Le Fqih parle aux
enfants de la Achoura. Ils ont quinze jours pour préparer la fête du
nouvel an. Ils ont congé pour le reste de la journée. Lalla Aîcha , en
femme dévouée, se dépouille de ses bijoux et de son mobilier pour venir
au secours de son mari. Sidi Mohamed Ben Tahar, le coiffeur, un voisin
est mort. On le pleure et on assiste à ses obsèques. Ses funérailles
marquent la vie du voisinage et compte parmi les événements ayant
marqué la vie d de l’enfant.


Chapitre VI

Préparatifs de la fête.
Les préparatifs de la fête vont
bon train au Msid. Les enfants constituent des équipes. Les murs sont
blanchis à la chaux et le sol frotté à grande eau. L’enfant accompagne
sa mère à la Kissaria. La fête approchait et il fallait songer à ses
habits pour l’occasion. Il portera un gilet, une chemise et des
babouches neuves. De retour à la maison, Rahma insiste pour voir les
achats fait à la Kissaria.Le narrateur est fasciné par son récit des
mésaventures de Si Othman, un voisin âgé, époux de Lalla Khadija, plus
jeune que lui.


Chapitre VII

La fête de l’Achoura.
La fête est pour bientôt. Encore
deux jours. Les femmes de la maison ont toutes acheté des tambourins de
toutes formes. L’enfant lui a droit à une trompette. L’essai des
instruments couvre l’espace d’un bourdonnement sourd. Au Msid, ce sont
les dernières touches avant l e grand jour. Les enfants finissent de
préparer les lustres. Le lendemain , l’enfant accompagne son père en
ville. Ils font le tour des marchands de jouets et ne manqueront pas de
passer chez le coiffeur. Chose peu appréciée par l’enfant. Il est là à
assister à une saignée et à s’ennuyer des récits du barbier. La rue
après est plus belle, plus enchantée. Ce soir là, la maison baigne dans
l’atmosphère des derniers préparatifs.

Le jour de la fête, on se réveille
tôt, Trois heures du matin. L’enfant est habillé et accompagne son père
au Msid célébrer ce jour exceptionnel. Récitation du coran, chants de
cantiques et invocations avant d’aller rejoindre ses parents qui
l’attendaient pour le petit déjeuner. Son père l’emmène en ville.

A la fin du repas de midi, Lalla
Aicha est là. Les deux femmes passent le reste de la journée à papoter
et le soir, quand Lalla Aicha repart chez elle, l’enfant lassé de son
tambour et de sa trompette est ******* de retrouver ses vieux
vêtements.


L’été.

Chapitre VIII

Les bijoux du malheur.
L’ambiance de la fête est loin
maintenant et la vie retrouve sa monotonie et sa grisaille. Les
premiers jours de chaleur sont là. L’école coranique quitte la salle du
Msid, trop étroite et trop chaude pour s’installer dans un sanctuaire
proche. L’enfant se porte bien et sa mémoire fait des miracles. Son
maître est satisfait de ses progrès et son père est gonflé d’orgueil.
Lalla Zoubida aura enfin les bracelets qu’elle désirait tant. Mais la
visite au souk aux bijoux se termine dans un drame. La mère qui rêvait
tant de ses bracelets que son mari lui offre, ne songe plus qu’a s’en
débarrasser. Ils sont de mauvais augure et causeraient la ruine de la
famille. Les ennuis de Lalla Aicha ne sont pas encore finis. Son mari
vient de l’abandonner. Il a pris une seconde épouse, la fille de Si
Abderahmen, le coiffeur.

Si l’enfant se consacre avec
assiduité à ses leçons, il rêve toujours autant. Il s’abandonne dans
son univers à lui, il est homme, prince ou roi, il fait des découvertes
et il en veut à mort aux adultes de ne pas le comprendre. Sa santé
fragile lui joue des tours. Alors que Lalla Aîcha racontait ses
malheurs, il eut de violents maux de tête et fut secoué par la fièvre.
Sa mère en fut bouleversée.


Chapitre IX

Un ménage en difficulté.
L’état de santé de l’enfant
empire. Lalla Zoubida s’occupe de lui nuit et jour. D’autres ennuis
l’attendent. Les affaires de son mari vont très mal. Il quitte sa
petite famille pour un mois. Il part aux moissons et compte économiser
de quoi relancer son atelier. L’attente, la souffrance et la maladie
sont au menu de tous les jours et marquent le quotidien de la maison.
Lalla Zoubida et Lalla Aicha, deux amies frappées par le malheur,
décident de consulter un voyant, Sidi Al Arafi.


Chapitre X

Superstitions.
Les conseils , prières et
bénédictions de Sidi Al Arafi rassurèrent les deux femmes. L’enfant est
fasciné par le voyant aveugle. Lalla Zoubida garde l’enfant à la
maison. Ainsi, elle se sent moins seule et sa présence lui fait oublier
ses malheurs. Chaque semaine, ils vont prier sous la coupole d’un
saint. Les prédications de Sidi A Arafi se réalisent. Un messager
venant de la compagne apporte provisions, argent et bonne nouvelles de
Sidi Abdesalam. Lalla Aicha invite Lalla Zoubida. Elle lui réserve une
surprise. Il semble que son mari reprend le chemin de la maison.


Chapitre XI

Papotage de bonnes femmes.
Thé et papotage de bonnes femmes
au menu chez Lalla Aicha. Salama, la marieuse, est là. Elle demande
pardon aux deux amies pour le mal qu’elle leur a fait. Elle avait
arrangé le mariage de Moulay Larbi. Elle explique que ce dernier
voulait avoir des enfants. Elle apporte de bonnes nouvelles. Plus rien
ne va entre Moulay Larbi et sa jeune épouse et le divorce est pour
bientôt. Zhor, une voisine, vient prendre part à la conversation. Elle
rapporte une scène de ménage. Le flot des potins et des médisances n’en
fint pas et l’enfant lui , qui ne comprenait pas le sens de tous les
mots est entraîné par la seule musique des syllabes.


Chapitre XII

Un conte de fée a toujours une chute heureuse.
La grande nouvelle est rapportée
par Zineb. Maâlem Abdslem est de retour. Toute la maison est agitée.
Des you you éclatent sur la terrasse Les voisines font des vœux.
L’enfant et sa mère sont heureux . Driss, est arrivé à temps annoncer
que le divorce entre Moulay Larbi et la fille du coiffeur a été
prononcé. La conversation de Driss El Aouad et de Moulay Abdeslem,
ponctuée de verres de thé écrase l’enfant. Il est pris de fatigue mais
ne veut point dormir. Il se sent triste et seul. Il tire sa Boite à
Merveille de dessous son lit, les figures de ses rêves l’y attendaient.


FinFiche de lecture


Titre: La boîte à merveille

Genre: Roman

Auteur: Ahmed Sefrioui

Date de parution:1954

Edition: Librairie des Ecoles

L’auteur

Ahmed Sefrioui, écrivain marocain, est né en 1915
à Fès . C’est l’un des premiers fondateurs de la littérature marocaine
d’expression française. Passionné de patrimoine, il a occupé des postes
administratifs aux Arts et Métiers de Fès, puis à la direction du
tourisme à Rabat. Il sera à l’origine de la création de nombreux musées
comme Batha, Oudaya et Bab Rouah. Il est mort en mars 2004.


Ses œuvres

Le Chapelet d’ambre (Le Seuil, 1949) : son
premier roman où il évoque Fès (il obtient le grand prix littéraire du
Maroc, pour la première fois attribué à un Marocain).La boîte à
merveille (Le Seuil, 1954) : La ville de Fès vue à travers le regard du
petit Mohammed. Ce roman ethnographique apparaît comme le texte
inaugural de ce qui est aujourd'hui la littérature marocaine
d'expression française. La Maison de servitude (SNED, Algérie, 1973).
Le jardin des sortilèges ou le parfum des légendes (L Harmattan, 1989)


L'histoire

La Boîte à Merveille
La symphonie des trois saisons...

Premier roman de Sefrioui, La boîte à merveille,
une suite de scènes et de tableaux, raconte la vie quotidienne d’une
famille populaire dans la vieille ville de Fès. Dès son ouverture, le
roman ne manque pas d’installer une ambiance exotique. Un regard
pittoresque sur un monde plein de tendresse, de couleurs et de parfums,
qui ne manque pas d’ambiguïté sur le sens du récit.

C’est bel et bien un album, pour reprendre
l’expression du narrateur, dont le lecteur tournera les pages. Un album
haut en couleurs qui nous fera parcourir trois saisons et nous mènera
de découverte en découverte, explorer la société marocaine du début du
XXème siècle : mode de vie, traditions, rituels et vision du monde.
D’avoir masqué la réalité politique de l’époque, laisse entrevoir un
parfum d’exotisme et fait penser à un film documentaire d’ethnographe.

Schéma narratif
-Etat initial

L'auteur-narrateur personnage vit avec ses
parents. Rien ne perturbe sa vie heureuse. Cette phase occupe une place
importante dans le récit (Chapitre. I jusqu'au Chapitre. VIII). L'ampleur de cette
étape traduit la félicité dans laquelle baigne le petit enfant.
D'ailleurs, il est plongé dans un monde merveilleux.


-Elément perturbateur

Ce qui trouble cette félicité c'est la ruine du
père qui a perdu son capital : l'argent qu'il portait sur lui est tombé
quelque part dans un souk.


-Péripéties

Le voyage du père à la campagne, où il exerce un
travail pénible afin de pouvoir amasser de l'argent nécessaire pour se
rétablir dans son atelier. (Chapitre. VIII, IX, X, XI). Le congé accordé au
petit qui ne va pas à l'école coranique à cause de sa faiblesse. La
tristesse de la mère qui se rend aux mausolées et consulte les voyants.


-Dénouement
Le retour du père.

-Situation initiale

Le retour de l'équilibre : le bonheur. La réouverture par le petit de sa boite à Merveilles.

Personnages principaux de l'œuvre




Je :
C'est l'auteur-narrateur-personnage. Il est le
fils de lalla Zoubida et de Sidi Abdeslem. Il s'appelle Sidi
Mohamed.âgé de six ans, il se sent seul bien qu'il aille au M'sid. Il a
un penchant pour le rêve. C'est un fassi d'origine montagnarde qui aime
beaucoup sa boite à Merveilles, contenant des objets mêlés. Il souffre
de fréquentes diarrhées.

La boite à merveille
Le véritable ami du narrateur. Elle contenait des
boules de verre, des anneaux de cuivre, un minuscule cadenas sans clef,
des clous à tête dorée, des encriers vides, des boutons décorés, des
boutons sans décor, un cabochon (=bouchon en verre ou en cristal de
forme arrondie) de verre à facettes offert par Rahma et une chaînette
de cuivre rongée de vert-de-gris offerte par Lalla Zoubida et volée par
le chat de Zineb.

Lalla Zoubida
la mère du narrateur. Une femme qui prétend être
la descendante du prophète et s'en vante (s'en flatte). Elle croit aux
superstitions. Ses yeux reflètent une âme d'enfant ; elle a un teint
d'ivoire, une bouche généreuse et un nez court. Elle n'est pas
coquette. Agée de vingt-deux ans, elle se comporte comme une femme
vieille.

Sidi Abdeslem
le père du narrateur, homme d'origine
montagnarde. Il s'installe à Fès avec sa famille après avoir quitté son
village natal situé à une cinquante de kilomètre de la ville. Il exerce
le métier de tisserand (=fabriquant des tissus) Grâce à ce métier, il
vit à l'aise. Homme fort et de haute taille. Un homme barbu que le fils
trouve beau. Il a la quarantaine.

La chouaffa
Voyante, c'est la principale locataire de Dar Chouaffa et on l'appelle tante kanza.
Dris El Aouad
C'est un fabriquant de charrues. Il est époux de Rahma. Il a une fille âgée de sept ans qui s'appelle Zineb.
Fatma Bziouya
Elle partage avec la famille du narrateur le deuxième étage, son mari Allal est jardinier.
Abdelleh
Il est épicier. Le narrateur lui attribue toutes les histoires merveilleuses qu'il a eu l'occasion d'entendre.
Le fqih du Msid
Maître de l'école coranique. Il somnole pendant
que les écoliers récitent les versets du Coran. Il distribue des coups
de baguette au hasard.Un grand maigre à barbe noire, dont les yeux
lançaient des flammes de colère et qui habitait rue Jiaf.

Lalla Aicha
Une ancienne voisine de lalla Zoubida, c'est une
Chérifa qui a su rester digne malgré les déception du sort et dont la
connaissance flattait l'orgueil de lalla Zoubida.

Driss le teigneux
Fidèle serviteur de Sidi Abdessalem, il garnissait (= remplissait) les canettes et faisait les commissions.
Analyse de la boite à merveilles



Présentation

Premier roman de Sefrioui, La boîte à merveille,
une suite de scènes et de tableaux, raconte la vie quotidienne d’une
famille populaire dans la vieille ville de Fès. Dès son ouverture, le
roman ne manque pas d’installer une ambiance exotique. Un regard
pittoresque sur un monde plein de tendresse, de couleurs et de parfums,
qui ne manque pas d’ambiguïté sur le sens du récit.


La Boîte à Merveille
La symphonie des trois saisons...

Premier roman de Sefrioui, La boîte à merveille,
une suite de scènes et de tableaux, raconte la vie quotidienne d’une
famille populaire dans la vieille ville de Fès. Dès son ouverture, le
roman ne manque pas d’installer une ambiance exotique. Un regard
pittoresque sur un monde plein de tendresse, de couleurs et de parfums,
qui ne manque pas d’ambiguïté sur le sens du récit.

C’est bel et bien un album, pour reprendre
l’expression du narrateur, dont le lecteur tournera les pages. Un album
haut en couleurs qui nous fera parcourir trois saisons et nous mènera
de découverte en découverte, explorer la société marocaine du début du
XXème siècle : mode de vie, traditions, rituels et vision du monde.
D’avoir masqué la réalité politique de l’époque, laisse entrevoir un
parfum d’exotisme et fait penser à un film documentaire d’ethnographe.


La famille

La boite à merveilles est le roman de l'idylle ou
tout est calme et nul évenement ne vient briser cet univers paisible
d'un enfant dont la vie est tout sauf malheureuse. le monde de si med
est orné par le bonheur, le reve et le rire, pour dire ainsi le
comique. il s'agit donc d'une oeuvre qui déjoue le tragique et qui
s'éloigne de tout ce qui relève du pathétique à l'exception de
queleques passages étant souvent en rapport avec les personnages
féminins tels que Lalla Aicha, la mère du narrateur, Rahma etc. En
effet, le roman d'Ahmed Sefroui se présente de ce fait comme une image
rose d'une enfance incontestablement heureuse et oserons nous dire
idéale. le roman est avant tout une boite à merveilles donnée au
lecteur. Autrement dit, Sefroui nous transporte dans un pays
merveilleux dans lequel se trouve un petit enfant, si med, protégé par
la chaleur du giron familial et entouré par la tendresse de sa mère.

Ainsi, la représentation de la famille dans La
boite à merveilles reste le sujet d'un regard qui apprécie tant que la
mère que le père. Effectivement, l'auteur donne à voir une famille
matriarcale, dont le pivot est la mère, d'autant plus que le père est
quasiment absent dans le roman. Il est étroitement lié au silence, et mémé à la passivité en comparaison avec son épouse, véritable figure à
la fois féminine et virile, ce qui fait d'elle un personnage à double
face. Elle tendre et forte( elle ne cesse de protéger son fils: la
scène ou le petit était malade). En revanche, elle est le substitut du
père dans la mesure ou elle se donne le role primodial dans la famille,
surtout après le départ du père. Ce personnage féminin est présentée
aussi sous un jour viril dans des moments ou les femmes se manifestent
fragiles et ayant besoin d'une confidente consolatrice ou bien d'une
personne plus forte capable de les soutenir( à voir la scène dans
laquelle Lalla Aicha consolée par la mère de si Med).

La famille dans l'enceinte de notre oeuvre est une famille matriarcale.

LES DECLENCHEURS DU RECIT

L'équilibre initial coïncide dans la Boîte à
merveilles avec une prise de conscience d'une carence, d'un manque
(…moi, je ne dors pas. Je songe à ma solitude et j’en sens tout le
poids) et se transforme en rupture.


La nuit et le poids de la solitude déclenchent le
récit. Le narrateur (l’adulte) se penche sur son passé à la recherche
de réponses possibles (Ma solitude ne date pas d’hier….P3.) ou de
réconfort (pour égayer ma solitude, pour me prouver que je ne suis pas
mort.P6.).


L’enquête se construira sur la mémoire fabuleuse
héritée de l’enfant de six ans. (Cire fraîche...les moindres événements
s’y gravaient en images ineffaçables…cet album…P6.)


Les outils de l’enquêteur sont donc les images
d’un album. Portraits et paysages se succéderont au fur et à mesure
qu’il en tournera les pages. L’abondance de l’imparfait est justifiée
par la dominance du de--oo--if. La nostalgie orne le récit de couleurs,
de parfums et de tendresse, la perception de l’enfant l’entraîne dans
le monde du merveilleux et de la magie.



L’ESPACE

Fonction

Il permet un itinéraire. Le déplacement de
l’enfant s'associe à la rencontre de "l'aventure". Et à la quête de la
connaissance. On peut réduire l'itinéraire dans le cas de Sefrioui à un
schéma simple, deux types de base dominent. (L’aller -
retour….L’initiation et la conquête.). L’enfant revient toujours à son
point de départ, la maison, plus exactement la pièce occupée par la
famille. L'espace offre un spectacle, plus qu’il ne sert de décor à
l'action, cette dernière n’étant pas privilégiée. Il est soumis au
regard du personnage. I enfant se dresse en spectateur. La relation
entre le lieu et son état d'âme est forte. Une correspondance
symbolique s'établit entre l’enfant et les lieux décrits.


Organisation

On peut facilement constater des oppositions
symboliques et fondamentales, souvent binaires.( clos / ouvert …sombre
/ éclairé…espace réel /rêvé). Ceci permet une mise en place de
l’ambiance du secret, de l’étrange, et du mystère imprégnant le récit
dès son ouverture de l’ambiance des contes merveilleux.


Représentation

La narration prend en charge les éléments
de--oo--ifs concernant le cadre de l’action. L’enfant explore
progressivement ce cadre : la ruelle, le msid , La rue Jiaf et le bain
maure. La de--oo--ion est dynamique.


La ruelle (p3) « Il court jusqu’au bout de la ruelle pour voir passer les ânes et revient s’asseoir sur le pas de la maison »

La maison(P3 ) « au rez de chaussée….Au premier….Le deuxième étage…. »


LE TEMPS

Comme dans les contes de fée, le temps est vague, imprécis, flou. Premier repère, l’âge du personnage principal : six ans.

L’enfant - narrateur a une conception du temps
motivée par l’attente, celle de son père chaque soir et celle de
grandir. L’écoulement du temps est saisi dans une logique arithmétique.
Matin et soir font une journée, les jours font des mois, les mois des
saisons et les saisons l’année.


Une journée ordinaire est marquée par le réveil,
le msid, les jeux, les conversations des voisines, et le retour du
père, tard le soir. Les jours de la semaine retracent plus des
activités habituelles (Lundi, jour de lessive, mardi, journée
particulièrement redoutée au msid.). Un événement exceptionnel comme un
retour précipité du père à la maison ou la visite d’un étranger
constituera un repère. Ainsi, l’Achoura, fête qui va bouleverser le
train train quotidien de l’enfant, les différentes visites de Lalla
Aicha, le départ du père vont permettre de construire une suite
justifiant un déroulement chronologique. Les indicateurs de temps
renforceront cette chronologie par le marquage des saisons (L’hiver / 3
chapitres, le printemps / 4 chapitres et l’été / 5chapitres). On peut
alors aisément estimer la durée du récit à trois saisons et avancer que
le narrateur enfant approche de ses sept ans à la fin du roman.



LES PERSONNAGES

Le lecteur découvre tôt les personnages qui vont
l’accompagner le long du récit Ils sont livrés dans un ordre lié à
notre découverte des mondes de l’enfants. Ceux qui ont participé à
nourrir son monde fabuleux, la voisine du rez de chaussée, Kenza, une
voyante, par ses pratiques magiques et rituels, Abdellah , l’épicier
par ses contes et son père avec ses discours sur le paradis et l’enfer.
Ceux qui font partie de son quotidien, les voisins du premier Si Aouad
fabricant de charrues, sa femme Rahma et leur fille Zineb ; la voisine
du deuxième étage, Fatima Bzioua. Les autres enfants de son âge au
msid, son maître d’école et Lalla Aîcha, pour sa première visiteà la
maison.


L’esquisse des portraits est un peu particulière.
Rarement des de--oo--ions physiques. Un nombre limité d’outils pour la
de--oo--ion dont le nom, le ***e, l’âge, le métier, les vêtements, le
statut social, la relation familiale, les paroles.



LES EVENEMENTS

Le genre policier commence par un fait accompli.
Il y ‘a un meurtre et l’enquêteur est chargé de trouver l’assassin. Le
roman de Séfrioui s’aligne quelque peu sur ce genre. La solitude et la
mélancolie sont ce fait accompli et le narrateur doit revenir en
arrière en chercher les origines. Ses témoins et ses pièces à
convictions sont les images de cet album qu’est la mémoire de l’enfant.


« Ma mémoire était une cire fraîche et les événements s’y gravaient en images ineffaçables. I me reste cet album… » P 6

Premières images, un enfant seul cherchant
vainement à attraper un moineau, à l’écart des enfants de son âge et
étranger à leurs jeux. Un enfant troublé par les rituels de la voyante,
démons et sorcières hantent son imagination. Un enfant fasciné par les
contes de Abdellah, l’épicier et les discours de son père sur la mort,
le paradis et l’enfer. La séance du bain maure laisse entrevoir cette
relation entre le présent et le passé.


« Je crois n’avoir jamais mis les pieds dans un
bain maure depuis mon enfance. Une vague appréhension et un sentiment
de malaise m’ont toujours empêché d’en franchir la porte. » P9.


La boite à merveilles(études panoramique)

Dans son roman intitulé la boîte à merveilles,
Ahmed Sefrioui nous plonge profondément dans l'univers d'un petit
enfant lié "intimement" à une boîte secrète capable de le transporter
au-delà de la réalité. Le roman fait s'immerger le lecteur dans la
réalité d'une ville accueillante et pour le petit enfant et pour sa
mère Zoubida, particulièrement après le départ du père, l'ex-tisserand
de haïks.


Sidi Med, enfant de six, s'infiltre sans cesse
dans le monde des femmes perpétuellement oisives et imprégnées par le
quotidien dis****, commérages, papotage etc.


Le roman est "peuplé" grâce aux récits des deux personnages féminins étant donné leur prolixité sans bride.

Le noeud de l'histoire:
La faillite du père du narrateur, Abdesslam qui a perdu son capital dans le souk.

Le "happy-end "Sad la finale heureuse )

- Le thème du retour est crucial dans la boîte à merveilles :
1- Le retour du père déclenche de nouveau la joie et le bonheur de la famille
du narrateur.
2- Le retour de Moulay Larbi: Lalla Aîcha reprendre du coup sa vie conjugale
Heureuse.
3- Le retour de l'enfant: Sidi Med réouvre sa boite à merveilles.

L'ethnographie:

A.Sefrioui se livre à décrire minutieusement des
lieux à vocation, à la fois religieux et culturelle. Le sanctuaire,)
titre d'exemple, ainsi que des personnages tels que sidi El Arofi,
Chouafa etc. Parallèlement, les remets non traduits du dialecte
renforce ce souci ethnographique flagrant.


Le regard de l'enfant:

ةtant donné qu'il est enfant, le narrateur à le
droit de s'insinuer dans des zones bel et bien intimes et sans aucun
doute infranchissable: prenons à titre d'illustration "le bain maure".
Effectivement, la scène du bain maure fait de l'enfant un espion qui
guette le monde féminin en franchissant toutes les frontières
(de--oo--ion des corps des femmes: mamelles pendantes, cuisse humides,
ventre ballonnés, fesses grises…etc.


Le pacte autobiographique:

Tel tout écrivain autobiographique, A.Sefrioui,
quant à lui, promet le lecteur de lui communiquer un récit rétrospectif
sincère et véridique:

« J'avais peut-être six ans, ma mémoire était une
cire fraîche et les moindres événements s'y gravaient en images
ineffaçable. Il me reste cet album pour égayer ma solitude, pour me
prouver à moi-même que je ne suis pas encore mort.».p.6


1- آge propice de la mémorisation.
2- Autobiographie sincère.
3- Pérennité aspirée.

Le récit d'Ahmed Sefrioui est marqué surtout par des interventions ironiques
(l'ironie: faire comprendre le contraire de ce qu'on veut dire):
Il ironise sur Zineb qui s'intéresse à l'état maladif noir…
Il ironise sur l'altitude de L.Aîcha (la chanson…) تحياتي لكم
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